Rituel

Dans un magazine où l'émotion subjective et sans filtres est le mot d'ordre, il me fallait verser un poème sur mes tourments les plus profonds... En espérant vous inspirer !

Par San Kerszner

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Rituel

Il y a peu j’ai bien failli te rejoindre
Dans l’entre-deux tu m’as interdit de geindre
Parfois je me demande pourquoi je t’ai écouté
Si je t’avais suivi, ma peine serait-elle écourtée ?

L’enfant mort continue la marche
Parmi ces gens qui vivent
Voguant sous le déluge, cherchant l’arche
Je guette chaque tête, sur le qui-vive

Me revoilà, mais pas en vie
Me revoilà, toujours envie
De danser parce que tu es partout
Et je ne suis nul part
Chaque soir, je préfère me coucher plus tard
Dans l’espoir de voir un signe, quelque part dans le noir

Je sais que tu me parles
Même si je t’écris des poèmes sans réponses
Et sais que tu m’regardes
Je reconnais ton visage dans la forme des nuages

Je navigue sur une mélodie
L’air de piano que tu jouais raisonne encore
Et quand elle s’éloigne, je vire de bord
Tu es ma Bohemian Rhapsody

J’arpente plaines et forêts pour cueillir de jolis mots
Je ne peux pas m’empêcher de te faire des bouquets
Ils trônent dans mon coeur, c’est là que tu es
Certaines épines pourraient bien me tuer

Je ne veux pas te dire au revoir
Je ne le dirai plus jamais
Même si c’est loin, à demain
Sur une colline à Jérusalem

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