J'ai pris mon périphérique

Un court poème où j'établis une métaphore entre mon esprit et ce que tout parisien connaît autant qu'il méprise : le périphérique.

Par San Arena

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J'ai pris mon périphérique

J’ai pris mon périphérique
Pour fuir l’image d’un père qui s’effrite
J’entre à la porte de l’Amour
J’évite la porte du Sérieux
Je souris devant la porte de la Connerie
Je sors à la porte des Amis
Je repars pour porte de l’Aventure
Je fais une pause à la porte du Soleil
J’espère un jour vivre à Porte de la Mer
Loin de la Porte du Bitume

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